Pas facile. Prendre le point, sans geste et sans matière, pour en faire de la chair et de la lumière, et du vent qui passe au milieu. Pas facile. Placer patiemment chaque point pour s’approcher tout près (trop près ?) de la perfection initiale de la photo. Dessiner léger comme des flocons de neige. Dessiner lourd par toute l’immobilité de tous ces points, ces clous têtus qui sont toutes les images de nos écrans et de nos livres. Pas facile. Mais hypnotique et doux. Vertige du point, c’est tout.